Qui est votre chiropraticien?
Encore aujourd'hui, le chiropraticien demeure méconnu pour plusieurs.
On ne sait pas trop ce qu’il traite, ni quelles sont ses méthodes tandis que sa formation se veut un mystère pour la majorité des gens. Méfiance, doute, appréhension : voilà ce que certains ressentent lorsqu’on leur parle de chiropratique. Tentons de faire la lumière sur ces interrogations.
La chiropratique
Au Québec, la chiropratique est officiellement reconnue depuis 1973, année où fut promulguée la Loi sur la chiropratique. De ce fait, la chiropraticien doit détenir un permis lui donnant le droit de pratique; permis devant être renouvelé chaque année. Or, avant d’obtenir sa première licence de pratique, le nouveau chiropraticien se doit tout d’abord de réussir une série d’examens assurant qu’il maîtrise bien toutes les connaissances et compétences requises : examens universitaires, examens nationaux canadiens et examens provinciaux de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
La formation
Depuis 1993, la formation en chiropratique est dispensée au Québec, à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Auparavant, les Québécois désireux de devenir chiropraticiens devaient s’exiler à Toronto ou aux États-Unis. La formation à Trois-Rivières comporte 11 sessions, échelonnées sur cinq ans et totalisant 245 crédits. Le cursus compte bien sûr les sciences fondamentales (anatomie, physiologie, biochimie, microbiologie, pathologie, etc.) en plus de couvrir les domaines appliqués suivants : radiologie, nutrition, diagnostic de laboratoire, activité physique, psychologie, thérapies complémentaires, pédiatrie, gynécologie et obstétrique, ergonomie, pour ne nommer que ceux-ci.
Dès la première année, l’étudiant est tenu de participer à des stages en clinique. Au milieu de la quatrième année, le futur chiropraticien parvient à l’internat, où il pratiquera sous supervision pendant un an et demi, à la Clinique Universitaire. Il aura alors à satisfaire à diverses exigences en techniques chiropratiques, radiologie et diagnostic de laboratoire afin de prouver son savoir et ses habiletés. Les étudiants ayant satisfait à tous les critères reçoivent ainsi, au bout de cinq ans, un doctorat de premier cycle en chiropratique; scolarité comparable à la médecine, la dentisterie, l’optométrie et la médecine vétérinaire. Le chiropraticien détient donc un titre de docteur en chiropratique (D.C.).
Comme vous pouvez vous en rendre compte, le chiropraticien détient une formation universitaire sérieuse et complète dans le domaine des soins de la santé. Il est par ailleurs dûment reconnu par le gouvernement du Québec depuis 1973, étant le seul professionnel habileté, formé et autorisé à faire des manipulations vertébrales. Pour tous problèmes de santé réversibles de façon naturelle, n’hésitez pas à le consulter. Et si votre condition ne relève pas de ses compétences, il saura vous référer au professionnel de la santé adéquat.